Truite Fario

Truite Fario à Limoux dans la Haute Vallée de l'Aude

La truite fario, Salmo trutta en latin, est un poisson de la famille des salmonidés, tout comme la truite arc-en-ciel, l’ombre commun et le saumon atlantique.
Son corps est fusiforme, sa couleur varie selon son lieu de vie. Sur la rivière Aude, la truite de souche  possède pas de points noirs.

La truite fario affectionne particulièrement les cours d’eau froids et bien oxygénés, comme les rivières, les ruisseaux et les lacs. Découvrez nos parcours no-kill, une bonne façon d’attraper des truites à campagne sur Aude !

C’est un poisson territorial, qui défend sa place et son accès à la nourriture. La truite Fario la plus grosse se réserve donc la meilleure place pour chasser.
La truite occupe aussi un poste refuge qu’elle partage avec d’autres poissons en cas de danger. La discrétion s’impose pour pouvoir la capturer !

La reproduction s’opère du mois d’octobre au mois de janvier (d’où la période d’ouverture) suivant la température de l’eau (elle doit être comprise entre 5 et 12°). Les truites sont matures sexuellement vers 2 ou 3 ans. Les tailles légales de capture correspondent à des poissons s’étant déjà reproduits au moins une fois. Mais nous vous conseillons vivement la pratique de la pêche écoresponsable ! 
La reproduction se fait dans des eaux bien oxygénées et peu profondes. Attention à ne pas marcher dans l’eau durant la période de reproduction.

La petite truite Fario se nourrit exclusivement d’invertébrés, vers, larves aquatiques, insectes. En grossissant, elle intègre à ce repas des poissons : vairons, goujons, ablettes, gardons et aussi des petites truites…
Cela fait autant de possibilités d’appâts et d’imitations pour la capturer !

Suivant les postes occupés, cette truite peut prendre des couleurs différentes, on la trouve avec une robe noire, jaune ou brune avec des points rouges et noirs assez marqués, une adipeuse très colorée de rouge en général, plus longiligne.
Les truites vivant plus au fond ont une robe plus claire qui laisse parfois penser à des truites arc en ciel.

QUELLE TECHNIQUE POUR PÊCHER LA TRUITE ?

Pour réussir le jour de l’ouverture, qui sonne généralement le début de la saison de pêche en eau douce.

Dans la Haute Vallée de l’Aude trois techniques sont utilisées:

La pêche au toc:

En rivière, est une pêche itinérante ou « à rôder ». On prospecte les bordures, les obstacles (pierres, branches…) en tenant le fil à la main. On laisse dériver la ligne dans le courant, pour dénicher ainsi de belles truites. La canne est tenue par la main forte tandis que le fil est délicatement pincé par l’autre main. La prise de l’appât par la truite est fidèlement retransmise par la canne. C’est ce « toc » qui indique le moment pour ferrer. Côté matériel, plusieurs types de cannes peuvent être utilisés pour la pêche aux appâts naturels en fonction de la configuration de la zone de pêche.

Dans la pêche au toc, le moulinet sert simplement de réserve de fil. Il s’agit le plus souvent d’un modèle à tambour tournant qui peut être démultiplié pour une récupération plus rapide de la ligne. Un modèle à tambour fixe (type ultra­léger) permet d’effectuer des lancers.
Pour le le corps de ligne, nous vous conseillons d’utiliser une couleur fluo (14/100 à 20/100) afin de bien visualiser la ligne dans le courant. L’utilisation d’un guide­fil permet encore de gagner en visibilité. Un micro­-émerillon placé au bout du corps de ligne permettra d’éviter le vrillage du fil et facilitera le changement des bas de lignes en fonction des différentes situations de pêches.
Le bas de ligne comprend la plombée ainsi que l’hameçon. La plombée est dégressive afin d’offrir la présentation la plus naturelle de l’esche. Une sélection de plombs mous (taille n°10 à 5) permettra de monter rapidement la ligne tout en l’adaptant facilement au poste à prospecter, en fonction de la profondeur ou encore de la vitesse du courant. Sur des rivières moyennes ou le courant est assez rapide, la plombée devra être étalée pour que la dérive soit naturelle. Sur des rivières rapides avec des cascades par exemple, la plombée sera regroupée pour permettre à l’appât de rester près du fond.

La Pêche aux leurres:

Cette technique consiste à leurrer la truite en lui présentant directement sur son poste un leurre comme par exemple une cuiller, un poisson nageur ou un leurre souple. Côté matériel, pour l’ouverture, un ensemble à lancer léger composé d’une canne courte d’1.80 m conviendra parfaitement pour pêcher la truite dans la plupart des rivières de 1ère catégorie. Le leurre doit être lancé en amont du poste où se cache le poisson. Quand ce dernier verra passer le leurre à proximité de sa cache, il l’attaquera, soit pour se nourrir, soit pour défendre son territoire. Leurres souples de type shad (forme de poisson) ? Petits poissons nageurs ? Couleurs vives ? Autant de combinaisons qui peuvent s’avérer payantes et qui rendent cette pêche riche et passionnante.

La pêche à la mouche:

Le principe de cette pêche est de leurrer le poisson à l’aide d’un appât artificiel que l’on appelle « mouche ». Cette technique nécessite l’emploi d’une canne et d’un moulinet spécifiques. L’utilisation d’une soie, va permettre de projeter la mouche à des dizaines de mètres en «fouettant » et, de la déposer en douceur afin d’inciter la truite à gober. C’est une pêche qui se pratique essentiellement à vue et qui offre des sensations uniques.

Une mouche imite de petits insectes ailés ou non ­ailés dont la truite se nourrit.

les sèches (insecte à la surface de l’eau), les noyées (pêche sous la pellicule d’eau), les nymphes (imitations de petites larves vivant sous l’eau), les streamers (imitation de petits poissons).